Week-end de trois jours quelque peu chargé en kilomètres !! Mais bon, sans les enfants, on se sent un peu plus léger et nous voilà partis pour quelques visites chez des forumeurs qui nous ont gentiment accueillis avec nos galettes !!
Nous arrivons donc début d’après-midi chez Pépi.
Lorsqu’on passe la porte, on arrive directement dans le vif du sujet avec en face de nous un magnifique système, parfaitement intégré dans son séjour.
Nous font face :
SOURCES CD : CEC tl0 mkII (drive) + HORLOGE EXTERNE "Dan Bellity" + AUDIO NOTE Dac4 Signature (Tubes 7308 Amperex)
SOURCE VINYLE : MICHELL Gyrodec (LP) cellule SHELTER 501 (MC)
PREAMPLIFICATION : EAR 912
AMPLIFICATION : Blocs mono CARY CAD 805 (Avec 300B et 845 KR)
ENCEINTES : TANNOY Kensington SE
CABLES : Full HMS , HP "grand final" , modul "grand final" , numérique"Audio Note" AN/VX
Secteurs en KIMBER,SHUNYATA et WIWERWORLD
Toutes les électroniques sont minutieusement rangées dans un meuble à étagères de 2m40 de large sur environ 60 à 70 cm de haut en boiseries de qualité.
La musique tourne déjà quand nous arrivons et, malgré le très faible volume, nous nous rendons immédiatement compte de la qualité du système qu’il va nous être donné d’écouter
Un petit café et déjà, les galettes commencent à s’installer dans la CEC !
L’écoute est très naturelle et délivre beaucoup de musicalité. Le premier morceau que nous mettons est, me semble-t-il, Vivaldi-Stabat Mater (Nisi Dominus, Rv608 : Cum Dederit Dilectis)-
Je remarque immédiatement, l’extrême articulation et la très grande modulation que peut offrir ce système sur ce type de musique. La voix est posée, on sent qu’elle arrive des tripes du chanteur et que ce même chanteur contrôle l’intensité de son chant. La musique semble suspendue tant les silences et les extinctions de notes sont bien marquées
Nous écoutons le système à environ 2m10 des enceintes et, n’ayant vraiment pas l’habitude d’écouter si près, je décide rapidement d’aller m’installer derrière le canapé, qui est collé à la table de salle à manger. Je m’assieds donc derrière la table sur une chaise, en plein milieu ! Car c’est vrai que nous sommes deux callaway et moi et qu’à 2m10 des enceintes, il est très difficile d’apprécier au mieux une scène sonore, si ce n’est au milieu. Hervé reste donc devant, la place à l’arrière me convenant parfaitement, dans le sens où je gagne en aération sur l’écoute et la scène sonore recule puisque me voilà à environ 3m50.
Tous les CD qui vont s’enchaîner vont tous confirmer nos premières impressions. La constante de ce système est qu’il est à la fois rapide et musical, ce qui est, pour moi le plus difficile à concilier dans un système. C’est vraiment la « modulation » et la « rapidité » que je retiens
L’ensemble reste extrêmement fluide également, mis à part, sur les très grosses masses orchestrales (Berlioz-la symphonie fantastique (Michael Tilson Thomas), où j’ai l’impression que les Cary montrent leurs limites dans le sens où pour la première fois sur le système, je ressens une légère crispation dans le haut du spectre, notamment sur les violons et les cuivres.
Cependant, il semble que Pepi n’écoute pas ce genre de musique donc, pour lui, c’est du tout bon !!
L’écoute vinyle restera dans le même esprit avec une aération et un espace sonore décuplés ! L’écoute prend encore plus de naturel et de musicalité. Plusieurs vinyles mis à la suite me font dénoter cependant un léger manque de rapidité, en rapport à l’écoute Cd, ce qui me fait penser que l’audionote doit être effectivement très rapide, compte tenu des écoutes sur des platines CEC que j’avais déjà faites précédemment et qui m’avaient laissé un petit arrière goût de « mou du genoux ». Chez Pepi, que nenni !! Rien de mollasson dans l’écoute CEC+ Audionote !
Vraiment une très belle configuration que celle de notre hôte !
Le seul petit bémol, si c’en est un d’ailleurs, c’est que je connais tellement bien la sonorité « tannoy » que mon HP de 30 m’a manqué
. Manqué dans le sens que je préfère, pour ma part un peu plus de charpente dans le bas medium, ce qui donne une assise à l’écoute et une matérialisation plus facile de certains instruments tels que les violoncelles ou les contrebasses, notamment.
Mais ceci n’est après tout qu’histoire de goûts personnels, d’autant qu’il n’est pas certain que les blocs Cary auraient été suffisants pour tenir les coaxiaux si « lourds » de la marque.
En tout cas, nous remercions vivement Pépi pour son accueil chaleureux, sa simplicité et sa bonne humeur. On sent vraiment en lui le passionné qui était vraiment ravi de nous faire découvrir quelques rares perles de derrière les fagots, que ce soit en vinyle ou en CD. Nous espérons pouvoir partager à nouveau cette passion qui nous anime, lors d’une prochaine rencontre ou bien, pourquoi pas, lors d’un de ses passages sur la ville rose !