Quand je s'rai grand, je s'rai riche !

Etude publiée hier par l'INSEE dans laquelle on apprend, ou plutôt on trouve la confirmation, que les riches se goinfrent encore plus en période de crise qu'en période de croissance : ça peut paraître dingue, voire inexplicable, mais les chiffres ne mentent pas et il n'y a là aucune interprétation. http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1380

Bon OK, c'est plutôt long et pas forcément super agréable à lire, alors voici un graphique qui résume pas mal la situation aujourd'hui :



Cette inégalité criante est encore pire que l'inégalité salariale car toutes les mesures mises en place par le gouvernement depuis 2007, et notamment le fameux bouclier fiscal, ont visé à réduire la taxation du patrimoine, en arrivant à des situations aberrantes comme le versement de 3 millions d'€ à Bettencourt...

"Quand je s'rai grand, je s'rai riche !" je dirais "Si tu nais riche tu reste riche" car en plus de ce que tu nous dis, la reproduction sociale est toujours aussi flagrante. Avec de la chance d'ici quelques générations les riches seront tous des consanguins (en trois mots ça marche aussi). Et puis l'ascenseur social est toujours bloqué...
A part être entrepreneur, chanceux et trouver un financement, comment sortir du lot dans un système ou les relations et les renvois d'ascenseur sont la norme?
Je ne suis pas allé voir la source que tu cites mais je suppose que les fortunes engrangées ont été faites sur de la spéculation et non de la production. Tant que cet état de fait ne sera pas changé comment relancer l'industrie? Pourquoi investir dans une boite, former des personnels etc alors que l'action des grosses boites n'est pas liée a la qualité de ses produits ou a sa politique sociale mais dépend pour la plus grande partie de jeux spéculatifs en bourse?

voué j'ai entendu que 10% des plus riches patrimoines vaut pour >500 000 euros.

Et faut voir à l´école: l´impac t direct et indirect de capital économique + capital culturel + capital social...

En effet, une manière de minorer cet état de fait serait de réparer l´ascenceur social mais ca fait longtemps que le patron de la boîte s´est barré avec son golden parachute, que les actionnaires ont revendu "suivant des conseils avisés" et que les utilisateurs l´ont bien profond.

Tout cela n´est pas prêt de changer...

Bebert31 a écrit:

"Quand je s'rai grand, je s'rai riche !" je dirais "Si tu nais riche tu reste riche" car en plus de ce que tu nous dis, la reproduction sociale est toujours aussi flagrante. Avec de la chance d'ici quelques générations les riches seront tous des consanguins (en trois mots ça marche aussi). Et puis l'ascenseur social est toujours bloqué...
A part être entrepreneur, chanceux et trouver un financement, comment sortir du lot dans un système ou les relations et les renvois d'ascenseur sont la norme?
Je ne suis pas allé voir la source que tu cites mais je suppose que les fortunes engrangées ont été faites sur de la spéculation et non de la production. Tant que cet état de fait ne sera pas changé comment relancer l'industrie? Pourquoi investir dans une boite, former des personnels etc alors que l'action des grosses boites n'est pas liée a la qualité de ses produits ou a sa politique sociale mais dépend pour la plus grande partie de jeux spéculatifs en bourse?

C'est un des enseignements assez incroyable de cette étude : théoriquement, en période de crise et donc de baisse généralisée des bourses, le patrimoine mobilier des "riches" de France et du monde aurait du se casser la gueule, et pourtant il a continué à monter à un rythme encore plus rapide.