Mon petit CR alors… parce que je vois bien que vous commencez à avoir des tendinites
Vers 17h00, j’entre chez Elecson. Encore une fois, ils sont surchargés, j’y vais de mes petits reproches d’entrée comme ça ce sera fait, mais ils ne remettent aucunement en cause leurs compétences, ni leur sérieux, mes connaissances étant plus que limitées pour me permettre un tel jugement.
Donc, accueil tout ce qu’il y a de plus poli, mais je poireaute un chouia quand même, avant qu’on s’occupe de moi, pas grave. On me prépare l’ampli, avec la telco, dans le carton. J’y vais de ma petite question : « vous avez mis le câble secteur ?». Ah, non.
Ben ouais, heureusement que j’y pense, pis c’est bien pratique un câble secteur…
Deuxième point, au déballage, je remarque que trois bornes RCA sont un peu dévissées
. Ça aussi, ils l’ont forcément vu…
En dehors de ça, je trouve que ce mag manque de passion, en tout cas, ça ne « transpire » pas, contrairement à un autre magasin que je connais bien maintenant et qui m’avait fait un accueil excellent dès ma première visite, sans avoir la certitude que j’achèterai quelque chose. On avait papoté, de tout, de rien, et de matos évidement, de mes envies, besoins, du budget.
Chez Elecson, j’avais un peu l’impression d’être transparent…
Donc arrimage de l’ampli sur la moto et roule ma poule, direction le périph’ et mon home sweet home… J’y arriverai à 18 h 45.
Je déballe la bête et l’installe dans mon meuble. La plaque en verre du Norstone Mask AV en chie avec plus de 30 kgs sur la tronche, soit les amplis HC-HiFi + la platine.
Mise en route et… rien
Pas de son.
En fait, la mise en route du Kora n’est pas instinctive, chuis p’t’être une truffe aussi, allez savoir, ou une blonde
.
Allumage : appuyer 1 fois sur le bouton power, la led clignote 30 sec, puis il faut appuyer une seconde fois pour avoir du son et donc le mettre en service.
Extinction : j’ai du mal à saisir la procédure. En appuyant une fois, il se passe quelque chose mais c’est pas très clair. Ensuite, en appuyant plus longuement sur la touche power, là, l’ampli s’éteint mais l’indication de volume reste allumée. Le tube, lui, s’éteint.
Quelqu’un a-t-il la procédure exacte svp ?
Enfin avec le son, c’est mieux.
Un peu speedé par le temps, pressé d’en profiter, de découvrir, je vais me passer plein d’extraits de CD, mais sans pouvoir monter le son, because déjà 19 h 30. Je vais jusqu’à 22 h 30, moment où j’aurais un petit rappel de mes gentils voisins, qui tapperont sur le mûr
. J’ai débuté mes écoutes à un niveau de -30 db, une ou deux pointe à -25 db, pour finir presque au mini, soit entre -40 db et l'infini.
En vrac et dans le désordre, la liste des CDs que je me suis passé:
Seal, Peter Cincotti, Alicia Keys, Dvorak et sa 9e symphonie, George Philip Telemann (du classique si vous ne connaissez pas), Lorena Mc Kennitt, Aaron, Nils Lofgren, la bof d’Avalon, Eagle Eye Cherry, Phil Collins, Patricia Barber live, Evanescence et OneRepublic/Timbaland.
Plutôt varié comme style quoi.
Sans entrer dans le détail de chaque écoute, voilà mes conclusions.
Déjà, y a très nettement plus de bidoche autour de l’os (j’aime bien cette expression maintes fois lue sur le bleu
). Je retrouve le grave entendu lors de l’écoute chez Elecson, même si je ne peux atteindre le même niveau, en raison d’un potard de volume plus bas. La pièce joue sûrement son rôle aussi, mon salon est plus clair et ouvert de surcroit. C’est net, précis et sans bavure. Je (re)découvre mes enceintes. C’est nettement plus équilibré qu’avant aussi, la musique s’assoie sur cette base de basses, elle a plus de corps. Les CDs défilent et j’apprécie à chaque changement un peu plus, c’est vraiment du bonheur.
Tout ce que j’ai aimé chez Elecson, je le retrouve chez moi, les voix toujours aussi sublimes
, les instruments magiques
. Toujours la bof d’Avalon, plages 9 et 10
.
Aucun registre ne semble mis en avant, et les aigus ne sont pas agressifs pour deux sous. C’est une écoute plus douce qu’avec l’ampli Yam (j’ai pas dit qu’il était agressif !! Mais le manque de basse pouvait parvenir à lasser sur certaines musiques en faisant ressortir un peu les aigus) et surtout beaucoup, beaucoup plus charpentée, plus percutante. D’autre part, la scène sonore a gagné en profondeur; en précision ; un peu en largeur, et en hauteur. J’avais parfois l’impression que certains chanteurs ou musiciens jouaient à genou, ce qui n’est plus du tout le cas.
La grosse performance de l’ensemble, c’est d’accepter n’importe quel style de musique, classique, pop, rock, folk, R’n B, jazz, instrumental, vocal, etc… Tout en douceur ou accélération soudaine, solo ou orchestre symphonique, il sait tout faire. Je suis franchement épaté.
Et en plus, il redonne de l’intérêt à des enregistrements plutôt moyens. Prenez Evanescence, c’est pas un exemple d’enregistrement de qualité, et bien là, ça donne méchamment envie de pousser le potard… même si je ne peux pas à ce moment là. J’ai l’impression que la réserve de puissance est illimitée. Ce n’est pas un système sur lequel on ne va écouter que les bons enregistrements, tous y passent avec un égal bonheur. La cerise sur la gâteau, c’est qu’avec les bons, il les transcende (là, je me la pète veugra
), on accède à un détail, à une précision incroyable.
En fait plus l’heure va avancer, plus je vais être obligé de baisser le volume (la nuit tombe et le silence monte
) et plus je vais prendre conscience que l’écoute peut se faire à un niveau très bas tout en gardant de l’intérêt, avec les qualités citées précédemment.
Voilà. En résumé : tu veux de la musique détente ? No problem
. Tu veux te remuer la pulpe du fond ?
Y a qu’à demander, il adore et ne demande que ça.
Le Kora 150 CSC, c’est l’agilité d’un chasseur Tie combinée avec la puissance de feu d’un Croiseur Impérial.
Pour l’instant, et sur ces écoutes rapides et variées, je ne lui vois pas de défaut. Si, trop puissant pour mes voisins peut-être ?
Une petite photo pour la forme. (D’autres sur le post de mon install’)
Du bonheur en tube...