Chris MARKER, Grand CHRIS MARKER --~~~~

Grand, grand Chris Marker...

J'avais vu au cinéma, il y a 25 ans, son film - journal intime sur le Japon : "Sans Soleil", film étrange et émouvant qui ne raconte aucune histoire, pusqu'il s'agit d'un cahier de notes écrites et filmées, de lettres envoyées à un correspondant inconnu...





J'ai trouvé un jour en VHS son "Joli Mai", fabuleux film documentaire sur Paris en 1962, noir et blanc, caméra à l'épaule et micro au bout de la main, on discute dans les coins des rues, dans les places, dans les marches de la bourse, etc. Si vous parvenez à mettre la main dessus ou s'il sort en DVD, il est fabuleux. Fiche du film en PDF




Puis j'ai visionné il y a quelques jours, le DVD d'un film que je n'avais jamais pu voir jusqu'ici puisqu'il n'était jamais à l'affiche et était introuvable dans tout autre support. Le DVD est sorti, je me suis roué dessus : "Le fonds de l'air est Rouge"

Ca parle du monde depuis la guerre du Vietnam jusqu'au Chili d'Allende, avec le regard particulier de Marker, protagoniste un peu désabusé ou très intelligemment engagé, mais toujours subtil, intimiste, des images d'archives et d'autres prises sur le vif. Vibrant voyage documentaire sur les grands combats sociaux des années 60-70

Je ne connaissais pas ce Philosophe, Poéte et littéraire de la photo. , Merci

Près de 50 films où documentaires et fictions se côtoient, des écrits, des expos.

Tiens, une pensée visionaire, écrite en 1977 par Monsieur Christian-François Bouche-Villeneuve (Chris marker est le speudo) glanée sur le net et qui me convient quant à ma réponse sur ton post "changements climatiques..." ) :

"Mais quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir."

C'est beau... Merci Loyzf !

c est vrai...merci du rappel.

Vu il y a quelque temps, Chat perché, de Chris Marker



Film intelligent et étonnant sur monsieur le chat, un graffiti qui fleurit sur les murs de Paris à une certaine époque, alors que l'époque défile et se rappelle au spectateur, croise ses pas avec ceux de l'Histoire, se confond avec et s'éloigne comme dans un pas de danse. Beaucoup aimé.